Parte 3
Adesso Francesco ?
« Ha vinto il concorso da pompiere, ma ancora non è stato assunto. Al momento, lavora in una ditta edile, si sveglia alle cinque del mattino ».
Regalo di Emma alla famiglia coi primi guadagni ?
« Chuidere i mutui dei miei genitori ».
2010 : Vittoria ad Amici. Trasferimento a Roma.
« Ero sempre stata a Salento, nessun viaggio, se non con mia nonna in qualche santuario. Gitte dalla mattina alla sera con il pullman della parrocchia ».
Per esempio, mai stata a Milano all’epoca ?
« Mai. Abitavo a Tor Bella Monaca fuori dal grande raccordo annulare ».
Impressioni della grande città ?
« Io che aveva guidato sulle strade strettate, sulle statali, scopro le strade a quattro corsie, i cambi di marcia, uscita 1, uscita 2, 3, 4, le rampe. Tutto enorme, fuori misura ».
Conseguenza ?
« Mi spavento. Anché perché a Roma, se tu hai un attimo di incertezza al volante, la gente commincia a suonare il clacson. Quindi chiudo la macchina in garage e fine. Per un anno intero non guido ».
Come si spostava ?
« La mia vicina andava a fare la spesa ? Io mi accordavo. Prendevo passaggi da tutti. A Roma si chiama « accollo », ero diventata un accollo ».
Dopo un’anno ?
« Dico basta e riprendo la macchina. L’unica strada che imparo è quella per il centro commerciale Roma Est ».
Perché il centro commerciale ?
« E chi l’aveva vista mai una cosa simile. Nello stesso posto potevi comprare mutande, sigarette, frutta. Meraviglioso ».
Ci passava molto tempo ?
« Giornate ».
Da li riprende a guidare ?
« Attualmente faccio Roma-Lecce senza fermarmi nemmeno per la pipi ».
La determinazione prima ?
« Sono abituata alla conquista. Fin da bambina, anzi : da generazioni, è genetica ».
Nel senso ?
« Mia madre, figlia di contadini, non è potuta andare a scuola, aiutava il padre nei campi. Ricamava, cuciva. Solo da adulta ha iniziato a leggere, legge tantissimo, molto più di me. Se compro un libro, penso « Questo devo metterlo da parte per lei ».
Emma legge ?
« Anch’io mi sono erudita da sola. Al liceo di Lecce non c’era la lingua straniera. Cosi da due anni studio l’inglese. Prima non potevo permetterlo, ora che ho i soldi voglio studiare. Cosa che mi fa sentire fuori luogo a una cena elegante o al grande concerto con musicisti stranieri ».
Le volte che si è sentita fuori luogo ?
« Sempre ».
Una situazione in particolare ?
« Festival di Venezia, tappeto rosso. Invitata da Giorgio Armani. Mettiamoci anche l’imbarazzo, non ero abituata a stare in un vestito importante. Ho imparato col tempo ».
Soluzione per affrontare il red carpet ?
« Chiamare la mia mamma ».
Maintenant Francesco ?
« Il a réussi le concours pour être pompier. En ce moment, il travaille pour une compagnie de construction. Il se lève à cinq heures du matin ».
Quel cadeau avez-vous offert à la famille avec vos premiers gains ?
« J’ai soldé les hypothèques de mes parents ».
2010 Victoire à « Amici », transfert à Rome.
« J’avais toujours vécu à Salento, aucun voyage, en dehors de ma grand-mère dans quelque sanctuaire. Voyages du matin au soir avec le pullman avec la paroisse ».
Par exemple, vous n’avez jamais été à Milan à l’époque ?
« Jamais. J’habitais à Tor Bella Mona en dehors de la grande rocade »
Vos impressions de la ville ?
« Moi j’avais conduit sur les routes étroites, sur les nationales, je découvris les routes à quatre voies, les changements de vitesse, sortie 1, sortie 2,3, 4, les rampes routières. Le tout énorme, démesuré ».
En conséquence ?
« J’étais épouvantée. Egalement parce qu’à Rome, si on a un instant d’incertitude au volant, les gens commencent à klaxonner. Donc, j’ai remisé la voiture au garage. Pendant une année entière, je n’ai plus conduit ».
Comment vous déplaciez vous ?
« Si ma voisine allait faire les courses, j’allais avec elle. Je saisissais toutes les occasions. A Rome on appele cela « prendre le contrôle », j’étais devenue quelqu’un qui prenait le contrôle.
Au bout d’un an ?
« J’ai dit basta et j’ai repris le volant. L’unique route que j’ai découverte est celle pour le centre commercial Rome Est ».
Pourquoi le centre commercial ?
« Je n’avais jamais rien vu de semblable. Dans le même temps, je pouvais acheter des sous vêtements, des cigarettes, des fruits. Merveilleux ».
Vous y passiez beaucoup de temps ?
« Des journées ».
Depuis, vous conduisez ?
« Actuellement, je fais Rome-Lecce sans m’arrêter même pour faire pipi »
Quelle est votre détermination première ?
« Je suis habituée à la conquête. Depuis l’enfance, même : depuis des générations, c’est génétique ».
Dans quel sens ?
« Ma mère, fille d’agriculteurs, elle n’a pas pu aller à l’école, elle aidait son père dans les champs. Elle brodait, cousait. C’est seulement à l’âge adulte qu’elle s’est mise à lire. Elle lit énormément, bien plus que moi. Si j’achète un livre, je pense « Il faut que je le mette de côté pour elle ».
Vous lisez Emma ?
« Moi aussi j’ai appris à l’école. Au lycée de Lecce, il n’y avait pas les langues étrangères. Alors depuis deux ans j’apprends l’anglais. Avant je ne pouvais pas me le permettre, maintenant que j’ai de l’argent je veux étudier. Chose qui me met mal à l’aise dans certains endroits, à un dîner mondain ou à un grand concert avec des musiciens étrangers ».
Quand vous êtes vous sentie mal à l’aise ?
« Tout le temps ».
Un souvenir en particulier ?
« Au festival de Venise, sur le tapis rouge. Invitée par Giorgio Armani.
Considérons aussi mon embarras, je ne suis pas habituée à être habillée en luxe. J’ai appris avec le temps ».
Quelle est la solution pour affronter le tapis rouge ?
« Appeler ma maman ».
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